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Des contes et légendes
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8 janvier 2007

Epouse ou Captive (suite)

Conte sentimental inédit par Saint-Hugues

Sentimental, inédit et.................... cucu !!! Je vais donc l'améliorer de mes propres commentaires ! Du moins je l'espère et je vais essayer.

Pendant ce temps, au large, un navire en perdition luttait contre la tempête. Campé fièrement à la proue, son capitaine, le puissant et valeureux corsaire (ben voyons) don Juan d'Arlequinos, scrutait l'horizon de son oeil d'aigle. (vu, je l'ai vu, si si) Il n'ignorait pas que la côte proche, quoique presque invisible, (oui, mais souvenez-vous, il a un oeil d'aigle, un seul mais le bon) était infestée de récifs, autant de pièges pour les bâtiments désemparés.(les pôvres) Son regard vert étincelait dans les ténèbres,(un éclair vert par-ci, un éclair vert par-là) tandis qu'il lançait des encouragements à ses matelots d'une voix aux accents profondément virils. (oh, ouais ! j'en veux encore)Num_riser0033
De très haute taille, ses cuisses musclées (je veux voir) émergeant de bottes dominatrices,(ah, ah, intéressant ça) drapé dans une cape sombre malmenée par les embruns, (pauvre cape) il émanait de lui un charme inquiétant. (ou là là j'ai peur) Le charme des fauves, des êtres au pouvoir fatal. (finit la plaisanterie, on va passer à la rigolade)
Mais un sort contraire poussait le navire vers une fin dramatique. (ah, zut, crotte de bique) Sentant sa dernière heure venue, (snif,snif) don Juan d'Arlequinos eut un sourire méprisant. (peuf, c'est pas la mort qui va lui faire peur, non mais) Et pour lui seul, il murmura non pas une prière, c'était un mécréant, mais la fière devise que ses ancêtres s'étaient transmise depuis la nuit des temps : "Je sombre, mais ne flotte pas !"(oui, effectivement, si tu sombres... ) Puis il attendit la mort. (un valeureux corsaire, mais qui ne se bat pas contre les éléments, sans doute indigne de son rang !) Num_riser0032
A ce moment précis, en haut du donjon depuis longtemps repaire des rats velus et des chauve-souris, Candida réfléchissait dans le noir aux moyens de sauvegarder sa pureté. Mais en vain. Elle n'en trouvait aucun.
Soudain, au hasard d'une accalmie de la tempête, elle entendit gratter discrétement à la porte. (scrouch, scrouch...)
- C'est moi, le pauvre Blaise, chuchota une voix timide. Je vous apporte, maîtresse, un fromage de mes chèvres capricieuses (important ; la précision) afin que vous subsitiez jusqu'à l'aube nouvelle. Tenez, je vous le passe par le judas.
- Oh ! Merci, dévoué serviteur. Quel dommage que tu ne sois pas de noble extraction ! (oui, dommage) Avec quelle confiance je m'abandonnerais à toi. Fatalité de la naissance ! (foutue fatalité)
Candida éprouvait pour cet humble compagnon de jeux enfantins un sentiment très doux. Hélas, ils avaient tous deux grandi (mince alors) et la distance, entre eux, également. Mais ce soir la jeune fille se dit qu'elle ne devait plus entretenir de ces scrupules de caste. (tu parles)
- M'enlèverais-tu, pauvre Blaise,(au passage elle lui rappelle sa condition de pauvreté) s'il en allait de mon salut ? Si je te l'ordonnais ?
- Le temps d'aller quérir une hache pour abattre cette porte verrouillée, de confier mes deux grands boeufs blancs tachés de roux (précision d'une très  grande importance) au voisin Nicolet, et j'accours, maîtresse ! Je vous enlèverai avec respect. (bon donc le temps qu'il fasse tout cela, il sera de retour dans un jour ou deux)
- Va, mon ami, va, la lune se lève. (bonjour Madame la lune, bien dormie ?) Mon honneur repose entre tes mains de rude travailleur de la terre. (et hop, une petite piqûre de rappel) Num_riser0031Pour échanger avec lui un sourire, Candida alluma une antique lampe à huile et l'éleva à la hauteur de leurs deux visages séparés par le judas.(encore lui)
Elle ignorait que ce simple geste venait de décider pour toujours de son destin. Destin différent, O combien ! de celui qu'elle imaginait en cet instant...(mama mia, je crains le pire)
Cette lumière providentielle surgie au sommet du donjon, Arlequinos l'aperçut à l'ultime moment. (ouf sauvé) Aussitôt, il ordonna quelques subtiles manoeuvres (ben oui forcément, stupides manoeuvres ça l'aurait pas fait) qui permirent à son navire de gagner le port salutaire au lieu de se fracasser sur les remparts du castel du duc. (déjà que le château tombe en ruine)
Sauvé ! Il était sauvé, et avec lui ses trois cents valeureux matelots, (valeureux ???) plus une superbe créature (tant qu'à faire, c'est mieux qu'une moche) qui avait embarqué clandestinement déguisée en moussaillon, afin de suivre don Juan dont elle était éperdument amoureuse. Il avait aussitôt éventé la ruse, car aucun moussaillon n'eut jamais lèvres aussi pulpeuse et seins au galbe si renflé.(qu'elle idiote, elle avait pas du regarder assez haut, elle n'avait pas vue son oeil d'aigle) Depuis, il envisageait, selon les caprices météorologiques agissant sur son humeur, (et après ça on dit que ce sont les femmes qui sont capricieuses) soit de la livrer aux requins, (goujat) au risque de déclencher une mutinerie à bord, soit tout simplement de l'épouser. Celle-là ou une autre... Il faudrait bien un jour perpétuer le nom prestigieux d'Arlequinos. (se serait franchement dommage que ce nom tartignol ne soit pas perpétué)
Mais il hésitait. Cette jeune personne si hardie ne lui avait pas révélé sa véritable identité. Le prénom de Désirée auquel elle répondait, c'était l'équipage qui l'en avait gratifiée. Jamais prénom ne fut mieux porté. Mais s'il s'agissait d'une roturière ? (mon dieu, mon dieu, que le destin peut être cruel parfois)
Don Juan d'Arlequinos estima que le moment était inopportun pour songer au mariage (ah oui ?!) et entreprit de débarquer, les yeux toujours levés sur cette mystérieuse lumière à laquelle il devait son salut.
- Monsieur, si je respire encore, c'est grâce à vous !
Telle fut la phrase que don Juan prononça en se présentant devant le duc. La tempête avait réduit son superbe pourpoint brodé d'or à l'état de loques, (il n'a rien fait que rester dans la tempête, et son habit n'a pas tenu le coup ?) mais il gardait fière allure (je suis le valeureux corsaire) et le sombre seigneur ne s'y trompa point.
Après les présentations d'usage, le duc s'étonna :
- Comment aurais-je pu vous sauver ? Perclu comme je suis de rhumatisme, je ne quitte pas le coin de mon maigre feu. Un vieillard chenu près de ses chenets, voilà le duc de Maupertuis ! (c'est l'heure de verser une petite larme ou deux........ dans les chaumières, évidemment)
Arlequinos expliqua alors la miraculeuse lueur apparue au sommet du donjon.
- C'est la lampe de cette péronnelle que vous avez aperçue ! ricana alors le duc. Ma fille Candida, que je viens de punir pour sa désobéissance, loge depuis peu dans le donjon. Figurez-vous que cette bécasse refuse le mariage. Deux partis superbes. (les antiquités ça a de la valeur, non ?) Sans réponse de notre part, le prince Vladimir Braguettof (avec un nom pareil, je la comprends) convolera avec sa cousine, la comtesse Natacha Kouïbychef Sverdlovsk Tcheliabinsk. (à vos souhaits) Quant à l'autre parti, le vénérable Aymar O'Canhar, (oh que c'est drôôôle ça!) il faudrait se décider vite. Aymar, à bout de patience, penche dangeureusement vers le caveau de famille. Num_riser0030 Mais j'y songe, cher. Puisque vous avez une dette envers nous, rendez-moi le service de faire entendre raison à cette petite musaraigne. Un beau mariage, que diantre, n'est pas la mer à boire ! (non juste un vieux à................ épouser ! A quoi pensiez-vous ? Un ?)

Don Juan esquissa un mouvement d'humeur. Il détestait que les filles se marient. Autant de proies qui lui échappaient. (macho, prétentieux...) Mais cette Candida était peut-être laide à faire peur.

A suivre...

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