Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des contes et légendes
Publicité
Des contes et légendes
Archives
Derniers commentaires
Des contes et légendes
Newsletter
7 janvier 2007

Epouse ou Captive (suite, suite...)

Et entre gentilshommes, on se devait de ces politesse.
- Pouvez-vous m'indiquer le chemin du donjon ? (vers le haut, andouille) Interrogea-t-il en rassemblant ses loques avec une grâce virile. Num_riser0013
- C'est très simple, chevrota le duc. Vous traversez les douze salles de réception, (ah, oui quand même) vous gravissez l'escalier à double révolution -quel vilain mot !- vous prenez à droite, puis à gauche. Vous tombez alors sur la grande cour des tournois. Attention aux oubliettes, et à ne pas recevoir un pan de machicoulis sur la tête, il en tombe régulièrement les jours de tempête. (ça va pas être facile, regarder ses pieds et ce qui va lui arriver sur la tête) Si vous en réchappez, vous apercevrez le donjon devant vous, ce qu'il reste du donjon. Vous êtes un homme d'honneur, je vous confie la clé.
Don Juan était tout en muscles. (avec un nom pareil, pouvait pas en être autrement) Il ploya pourtant légèrement sous le poids de l'énorme clé. (fichtre ! des muscles de midinette ou une clé hors norme ???) Puis, après avoir salué le duc, il partit vers sa mission. Une ombre furtive le suivait en rasant les murs. Malheureusement, il n'y prit pas garde.... (ah, il a du perdre son oeil d'aigle en cours de route)
- Est-ce toi, pauvre (encore) Blaise ! interrogea Candida du fond de sa cellule, en entendant un pas résonner sur les marches du donjon.
Une voix mâle répondit :
- Je ne suis pas pauvre, grâce à Dieu, et mon nom n'est pas Blaise mais don Juan d'Arlequinos. M'accorderez-vous un entretien, demoiselle ? (a-t-elle le choix ? tu te souviens elle est renfermée)
Candida acqueisca, étonnée. La porte s'ouvrit alors dans un bruit de tonnerre et brusquement ils se retrouvèrent tous deux face à face (c'est mieux deux, pour un face à face) Num_riser0014
Eblouie, Candida pâlit et vacilla devant cette apparition presque surnaturelle. (presque,seulement!) La surprenante beauté de l'étranger, se prestance, agirent sur elle comme la foudreNum_riser0015 et la laissèrent sans forces. (au secours, je me meurs, je suis morte.... ah non, c'est pas dans ce conte !) Mais dans son innocence, elle ne sut pas reconnaître aussitôt l'amour (pov'e nulle) à ce grand choc qui la boulversait toute.(même pas mal)
Quant à don Juan, il demeura imperturbable, mais il nota de son infaillible regard vert (oeil de lynx est de retour) le charme irréel de la délicieuse créature. Il nota aussi le trouble de Candida et ne put retenir un sourire sardonique. (c'est bien un mec, ça !)
- Ainsi donc, vous refusez les partis que vous propose votre père, désobéissante enfant ? Comptez-vous passer le reste de vos jours dans ce sinistre donjon ? (eh bien oui , entre la peste et le choléra....)
La pâleur de Candida fit place à une rougeur subite.
- Mon honneur, Monsieur, ne concerne que moi. (c'est vrai ça, de quoi je me mêle) Allez dire à mon père dont, je pense, vous êtes l'envoyé, (ouais bien envoyé, oups, pardon) que bientôt je reposerai auprès de ma défunte mère Athénaïs Aglaé Artémise, duchesse de Maupertuis pour son malheur. (à qui ? a la duchesse ?)
Cette noble réponse (oh, c'est beau) fit impression sur don Juan. Il n'en laissa rien paraître et répliqua d'un ton ironique : (qu'est-ce que c'est nul)
- Parions, belle Candida, que vous accepteriez l'époux que je vous présenterais, moi !Num_riser0019
Elle secoua énergiquement ses boucles blondes, en signe de dénégation.
- Un troisième prétendant ? Le sort s'acharne sur ma personne. Jamais, Monsieur !
Il prit alors sa petite main blanche entre les siennes, fortes et hâlées. (imaginez le contraste, c'es beau, hein) Un long frémissement les parcourut tous deux à ce premier contact.
- Parions un baiser, (profiteur) insista don Juan,Num_riser0018 que sous peu vous coifferez la couronne d'oranger et le long voile blanc. (médium ?) Un baiser... cela ne vous engage à rien, puisque vous semblez si sûre de votre refus.
- Quel étrange pari... murmura Candida, déconcertée. Soit, Monsieur, je l'accepte. (oh, la petite coquine) Mais il faut avoir l'âme bien basse (tu trouves aussi) pour se moquer ainsi d'une infortunée prisonnière !
Après un salut des plus respectueux, mais dans un grand éclat de rire, don Juan prit congé de Candida. Il semblait fort pressé d'accomplir quelque tâche urgente. Num_riser0017Et il omit -volontairement peut-être ?- de refermer à triple tour la porte du donjon.
Peu de temps après le départ de don Juan, l'ombre qui l'avait suivi s'approcha à pas feutrés de la pièce où se tenait Candida. Désirée -car c'était elle- avait tout entendu de leur conversation et la jalousie la mordait au coeur. Num_riser0006(ça t'apprendra à écouter aux portes)
Toujours vêtue en matelot, elle fit irruption devant Candida médusée. De telles allées et venues étaient inhabituelles dans ce donjon en ruines. (ah bon !)
- C'est notre capitaine don Juan d'Arlequinos, qui m'envoie, (ouh la menteuse) dit Désirée en déguisant sa voix. Je fais partie de l'équipage de son navire. Don Juan a décidé de vous soustraire à votre triste sort, mais il vous juge trop faible pour embarquer. Avalez ce cordial, noble demoiselle, afin de réparer vos forces.
D'une main ferme, avec un sourire doucereux, l'étrange matelot tendit une petite fiole à Candida qui, confiante, (mais quelle nouille, je vous jure) en avala le contenu. Num_riser0008
Aussitôt, elle tomba raide sur le sol humide du donjon...
Un éclair de triomphe illumina les prunelles sombres de Désirée. Eclair vite éteint, car don Juan lui-même venait d'apparaître à nouveau dans l'encadrement de la porte ! (ça va se gâter)
- Qu'as-tu fait à ma fiancée, (tiens donc) misérable ? (bien dit) s'écria-t-il d'une voix rauque en apercevant le corps inerte de Candida et la fiole vide aux pieds de la coupable.
Candida lui était ravie au moment même où il venait  de demander sa main au duc ! (les gens sont trop injustes avec moi) Ce dernier avait accepté don Juan pour gendre, à la condition qu'il restaure le castel et qu'il lui verse une très confortable pension. (vieux mais pas fou le barbon)
- Vous êtes à moi, don Juan, à moi seule ! siffla Désirée entre ses dents. Jamais je ne permettrais que vous jetiez vos regards sur une autre !Num_riser0007

La suite et la fin de se passionnant conte sentimental.... demain ! Je sais vous trépignez d'impatience, mais promis vous connaîtrez la fin, je m'en voudrais de vous laisser sur votre faim !!! Oh là, là, que je suis drôle quand je fais un effort.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité