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Des contes et légendes
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6 janvier 2007

Epouse ou captive (suite et fin)

Elle se pencha sur la pauvre Candida d'un air de mépris :
- Cette mauviette, je l'ai empoisonnée. Elle respire encore, mais dans une heure, elle aura quitté ce monde et vous m'épouserez. Nous sommes de la même race, vous et moi ! (en toute modestie, bien sûr)
A ce moment prècis, don Juan ne put retenir une exclamation à la vue d'un médaillon que Désirée portait au cou. (toujours en service l'oeil d'aigle) D'ordinaire, le bijou était dissimulé sous la rude étoffe de l'habit de matelot mais l'étoffe, malmenées par la tempête, (encore !) était à présent en guenille.
- Où as-tu trouvé ce médaillon, sur lequel sont gravées les nobles armes des Arlequinos ? (des boulets sans doute, car rappelez-vous ils sombrent mais ne flottent pas) interrogea-t-il d'un air impérieux. (ouaaahhh)
Désirée se redressa, altière. (c'est moi la jument... euh pardon, c'est pas ça)
- Il me vient de ma mère, que je n'ai pas connue. Mes parents ont péri dans un naufrage alors que je n'étais qu'un bébé. J'ai été recueillie par des pêcheurs...Num_riser0009
Sous son hâle, don Juan avait blêmi.
- Mes parents, eux aussi, ont péri dans un naufrage, mais moi, je n'étais pas du voyage. Mais alors... tu es ma jeune soeur Rosalinde, qu'on n'a jamais retrouvée ! (ô la pôvre, c'en est fini du mariage) Dans mes bras, ma soeur ! Ciel, j'oubliais ! (pauvre tête sans cervelle) Tu es une criminelle ! Mon Dieu, éclairez-moi. (vite une bougie) Sauvez cet ange à terre et ce démon qui est de mon sang ! (ah le "fameux" nom d'Arlequinos à du plomb dans l'aile on dirait)
Désiré, ou plutôt Rosaline, partagée entre la joie et l'horreur, se tordait les mains avec frénésie. (avec qui ?)
Soudain, elle bondit vers la porte :
- Vite, mon frère... courons au navire. Dans mon sac de matelot, un antidote... Chaque minute compte !Num_riser0010
Ils se précipitèrent tous deux dans l'escalier branlant. Ils croisèrent au passage le pauvre Blaise (encore !) qui montait pesamment les degrés, sa hache sur l'épaule.
Mais ce n'était qu'un manant et ils ne lui accordèrent pas un regard. (tiens donc, comment se fesse ?)
Fort embarrassé, le pauvre (bon on le sait) Blaise tournait autour de Candida allongée blanche et froide sur le sol. Déjà, la porte grande ouverte lui avait semblé louche. (mais c'est qu'il est futé, le pauvre Blaise)
Il déposa sa hache inutile (on avait cru comprendre, merci quand même pour la précision) dans un coin et entreprit de réveiller la jeune fille. Mais il eut beau la secouer avec respect, (svp, merci) elle n'ouvrit pas ses beaux yeux noisette. Il se mit à monologuer :
- Moi qui croyais que ces nobles demoiselles avaient un sommeil léger comme plume... Je vais la charger sur mon dos. Puis je vais atteler mes deux grands boeufs blancs tachés de roux (oui, on le savait déjà) à ma charrette et j'y installerai la demoiselle. Mais à ce train-là, le Vladimir Braguettof et l'Aymar O'Canhar auront tôt fait de nous rattrapper... et pour moi, ce sera la corde au cou !(eh oui, c'est moins élégant qu'une lavalière) Ce qu'elle peut dormir ! Quelle histoire, mais quelle histoire ! Num_riser0022
Soudain, le galop d'un bouillant coursier (pataglop, pataglop, pataglop....) se fit entendre. Cheval et cavalier dépassèrent le lourd attelage conduit (devinez par qui ?) le "pauvre" Blaise, puis ils firent demi-tour et s'arrêtèrent devant la charrette.
Don Juan, car c'était bien lui, (chouette) interrogea le pauvre Blaise (non, je ne dirais rien) du haut de sa monture fièrement cabrée : (zorro est arrivééééééé)
Atteré, le pauvre (là, j'abandonne) Blaise tremblait de tous ses membres. (froussard !) Il avoua, baissant la tête :
- Elle est là, Monseigneur, allongée doucettement dans le foin. Elle dort d'un sommeil bizarre. Elle voulait échapper au Braguettof et au O'Canhar, mais à l'allure où vont mes deux grands boeufs blancs tachés de... (vous ne saurez pas de quoi)
Fébrilement, don Juan d'Arlequinos sauta de son cheval, enjamba avec aisance le rebord de la charrette...Num_riser0024 Candida reposait, un sourire angélique aux lèvres. La mort prochaine n'avait pas encore altéré sa beauté. (un : elle n'est pas morte, et deux : elle n'a que seize ans)
Avec d'infinies précautions, don Juan fit couler le contenu d'un flacon entre les dents nacrées de la jeune fille qui se redressa aussitôt.
Où suis-je ? Que m'est-il arrivée ? balbutia-t-elle étonnée. (eh, nunuche, si tu n'avalais pas n'importe quoi, aussi !)
Don Juan frémit. Mais il devait la vérité à Candida.
- Pauvre petite... on a tenté de vous empoisonner. Mais vous êtes sauvée. (aujourd'hui elle passerait trois semaines en réa, mais à l'époque il y avait des miracles)
- Quoi ! Ce matelot au sourire si doux...
- Ce matelot, c'est ma soeur ?
- Que dites-vous Monsieur ? Votre soeur ? (mon dieu, mon dieu, quel monde....où vas-t-on, je vous le demande)
- Hélas ! Je vous expliquerai plus tard l'étrange fatalité qui s'est abattue sur ma famille. Mais vous n'avez plus rien à craindre de Rosalinde. Elle est partie expier son forfait dans un couvent. (vous savez celui où il y a plein de moines) Chère Candida, m'acceptez-vous pour époux ? Le duc votre père est d'accord.
Confuse, le coeur battant, Candida tandis sa petite mimine, pardon, sa petite main à celui dont elle était éperdument éprise. (c'est fou, c'que c'est beau)
- Je suis à vous... Num_riser0026(on se calme, gente demoiselle) murmura-t-elle d'une voix douce, en secouant ses boucles blondes.
Des frissons la parcouraient tout entière. Jamais elle n'avait éprouvé de telles sensations. (ça va devenir torride)
- Vous avez vaincu le fier don Juan d'Arlequinos....(morte de rire, vite un antidote) chuchotait son bien-aimé à son oreille. Je capitule. Je dépose mes armes viriles (lesquelles ?) à vos pieds blancs et fins.Num_riser0029
Il la fit descendre de la charrette et l'enleva sur son cheval fougueux. (c'est beau, hein ?)
Don Juan ajouta alors, avec un regard troublant sous lequel frémit Candida :
Vous souvenez-vous de notre pari ? Vous me devez un baiser mon amour. Ce premier baiser nous l'échangerons sur mon navire,Num_riser0027 notre future demeure. Nous serons l'un à l'autre sous les étoiles, bercés par le chant de mes matelots. (eh bin, y'a plus qu'à espérer qu'ils n'auront pas abuser d'un alcool quelconque) Et nous nous aimerons jusqu'à la fin du monde.... (tant que ça ? ça fait pas un peu beaucoup ?)
Puis, tandis que le pauvre (eh oui) Blaise s'en allait seul (le pauvre) dans l'aube naissante au pas lent de ses deux grands boeufs... (à vous de deviner les couleurs) ; sans avoir rien compris de son aventure, don Juan et Candida s'éloignèrent au galop du fringant coursier, en soulevant un nuage de poussière dorée... (ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants aux noms stupides)
                

Num_riser0028

   

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