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Des contes et légendes
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22 décembre 2006

Le moineau de Berzélius

Num_riser0006

Cette histoire, mes petits amis n'est qu'une légende, mais elle vous montrera combien on a raison d'être bon pour les bêtes, et qu'elle touchante récompense on en peut retirer.
Berzélius était un vieux savant suédois qui vivait au commencement du siècle dernier. Il s'occupait surtout  de physique, et, par des expériences devenues célèbres, il avait réussi à déterminer quelques-unes des propriétés de l'air. En 1819, il vint à Paris, et pendant son séjour, il alla plusieurs fois faire des conférences sur ses doctes travaux aux élèves de l'Ecole polytechnique.
Vous savez combien ceux-ci poussent loin l'étude des sciences. Aussi fallait-il voir avec zèle tous ces jeunes gens, en habit bleu, recueillaient la parole de ce tout petit vieillard à lunettes d'or, qui était parvenu à arracher à la nature plusieurs de ses secrets.
Un jour, dans le grand amphithéâtre de l'Ecole, Berzélius faisait des expériences sur le rôle de l'air dans la respiration. Et pour bien prouver à son auditoire qu'il est impossible de respirer dans le vide, il se fit apporter un oiseau pour le placer sous la cloche d'une machine pneumatique.
On vous a déjà appris peut-être, que la machine pneumatique à la propriété de chasser l'air de l'intérieur d'une cloche de verre vissée sur un plateau. Un petit être enfermé sous cette cloche sent donc la respiration lui manquer à mesure que l'air s'en va et finit sûrement par mourir.
Etait-ce là le sort qui attendait le malheureux  oiseau que Berzélius tenait dans ses vieilles mains osseuses ? Pauvre petite victime ! C'était un de ces moineaux francs, à la mine éveillée, qui semblent porter en eux tout l'esprit et toute la joie de Paris. Quand on l'introduisit dans sa mortelle prison, il poussa un petit "couic" déchirant.
Et, sur leurs bancs, les polytechniciens se sentirent étreint par l'angoisse.
Berzélius commença à faire le vide sous la cloche. On vit alors le pauvre petit moineau battre péniblement des ailes, puis haleter, ouvrir tout grand son bec, avec des yeux dilatés et fixes, et finalement, tomber en arrière, en raidissant ses pattes. Pourtant il respirait encore un peu.
Le vieux savant, coeur peu sensible , allait pousser jusqu'au bout son oeuvre de mort. Mais.........

A suivre.....                  Num_riser0008

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